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The SaltyBug#1’s story

SaltyBug, est née d’un délire entre potes, les « flat bangers » !

C’est autour d’une bouffe que dans la tête d’un « flat banger » (= le yéti), germa l’idée de construire un « laker », sorte de bolide qui s’exprime sur le lac salé de Bonneville (USA). Ce dernier, tâtant du crayon ainsi que de la souris avec dextérité, les croquis ne se sont alors pas fait attendre.

Baignant tous dans la VW, c’est tout naturellement sur une Cox que notre choix et notre acharnement se sont tournés.

Grâce aux croquis, les grandes lignes du projet sont établies : channeling, top chop, caisse reculée sur le châssis et, bien sûr, budget minimum car cela reste un délire.

Toute la bande est ainsi mise à contribution, il nous faut une Cox et un local. Pour la Cox ce n’est pas trop un problème car nous sommes au début des années 90 et il en reste encore partout dans les campagnes. En revanche, un local, ce n’est pas facile, surtout quand on se situe en plein cœur d’une grande localité, c’est-à-dire BORDEAUX ! Enfin bref, on en dégotera un dans la campagne, assez loin de notre QG de base.

Une fois la Cox rapatriée, le travail d’équipe peut commencer, dans l’esprit de ce qui se faisait à l’époque. Equipé d’une meuleuse et d’un chalumeau, les grandes lignes sont tracées avec comme seul but, un LOOK infernal, sans le souci d’une finition irréprochable. Ce sera du basique !

Le châssis sera « channelé » en quelques coups de meule sans même décoquer l’auto (eh oui !), on coupe où ça touche !!! Idem pour reculer la coque sur le châssis. Après tout ça, le top chop n’est qu’une formalité…

Coté mécanique, les trains roulants restent d’origine et un petit 1600 légèrement préparé s’installe à l’arrière de la bête.

A l’intérieur, un volant, un baquet et un arceau viennent combler le reste de place de cet habitacle spartiate.

La position de conduite assez déconcertante implique une certaine souplesse du corps afin de rentrer à l’intérieur du bolide.

Après plusieurs essais de conduite dans les bois, et autres chemins vicinaux, ponctués de franches rigolades, l’heure de la touche finale a sonné ! Pour celle-ci, rien de mieux que de réaliser une déco rappelant le laker des « PIERSON BROS ».

C’est au « COX-TIME » de La Rochelle, en 1992, que SaltyBug#1 fit sa première apparition sous les yeux médusés de certains badauds.

SaltyBug séjournait depuis la fin des années 90 chez Luc Villard (= personnage bien connu du milieu VW), jusqu’à ce que Téo’z ne le réveille de son sommeil en 2003, celui-ci ayant craqué sur cet engin en 1992, déjà !

Pour avoir conduit et participé à la construction de ce délire entre potes, je suis heureux que cette voiture existe toujours et qu’elle soit conservée par un passionné.

Propos recueillis de Salem (NFBA).

 

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